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Les 12 jurés du procès de Donald Trump à New York ont été sélectionnés

Douze jurés ont prêté serment jeudi au tribunal de New York pour juger Donald Trump lors de son procès pénal, qui entrera dans le vif du sujet dès qu'une poignée de jurés suppléants seront choisis.

"Nous avons notre jury. Choisissons nos suppléants", a déclaré jeudi en fin d'après-midi le juge Juan Merchan qui préside les débats. Il s'est dit "optimiste" à l'idée que le jury soit définitivement constitué vendredi, lorsque cinq jurés suppléants de plus, sur les six nécessaires, auront été sélectionnés.

Lorsque les nouveaux jurés ont prêté serment de juger l'affaire de manière "juste et impartiale", Donald Trump ne les a pas quittés des yeux.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump, 77 ans, qui espère revenir à la Maison Blanche en 2025, est obligé d'assister depuis lundi à cette étape cruciale et parfois laborieuse de sélection du jury.

Des dizaines de citoyens, plongés du jour au lendemain dans cette affaire historique et qui voient leur vie scrutée par la défense et l'accusation, en quête de signes de partialité, se sont succédés devant lui.

"Je devrais être dans plein d'endroits en train de faire campagne", a-t-il une nouvelle fois protesté devant les journalistes après l'audience. "Je suis assis ici depuis des jours, du matin au soir, dans cette salle gelée", s'est-il lamenté.

A moins de sept mois de l'élection présidentielle de novembre, le candidat des républicains est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d'une ancienne star de films X,
, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté sur le fil face à la candidate démocrate Hillary Clinton.





Après une pause mercredi, le procès a repris de manière un peu chaotique, une jurée déjà sélectionnée demandant à jeter l'éponge, par crainte d'être identifiée, alors que le jury est censé rester anonyme pour éviter les pressions.

Un peu plus tard, le juge a renvoyé un autre membre du jury, les procureurs doutant de sa sincérité.

Ces premiers accrocs ont notamment posé la question de la garantie de l'anonymat des jurés tout au long du procès, alors que Donald Trump, qui dénonce une "chasse aux sorcières", s'est lamenté plusieurs fois d'être jugé à New York, bastion démocrate.

Le candidat républicain a repris mercredi à son compte, sur le réseau Truth Social, les propos d'un animateur de Fox News, Jesse Watters, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Plusieurs dizaines de candidats se sont encore fait récuser jeudi, avouant qu'ils ne pourraient pas juger Donald Trump de manière impartiale. 

"La question n'est pas de savoir si (Donald Trump) est sympathique... Je préside des procès d'accusés qui ne sont pas toujours sympathiques, des membres de gangs, des meurtriers, des délinquants sexuels", a souligné le juge.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump encourt en théorie une peine de prison. Cela ne l'empêcherait pas d'être candidat au scrutin présidentiel du 5 novembre, où il rêve d'une revanche sur Joe Biden, mais cela projetterait la campagne dans l'inconnu.

S'il était déclaré non coupable, ce serait en revanche un succès majeur pour le candidat républicain.

D'autant plus qu'il est parvenu à force de recours à différer ses trois autres procès au pénal, deux pour tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et un pour gestion supposément désinvolte de documents classifiés.

Dans l'affaire jugée à New York, Donald Trump est inculpé de falsifications de documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de "frais juridiques", le paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels par son avocat personnel de l'époque, Michael Cohen.

En échange, l'ex-star de films X avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée.

Mais le procureur Alvin Bragg entend démontrer qu'il s'agit bien de manoeuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

sst-gw-arb/cha

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